Après 2 ans sans intervenir sur ce territoire, après une longue phase de négociation concernant la suite de notre mission, les Saprophytes reviennent sur le territoire!
La mission se découpe en 4 phases :
-diagnostic des besoins et des compétences en présence sur les différents jardins existants
-programme d’ateliers et de confortement des jardins
-mise en réseau des expériences et savoirs-faire autour des jardins
-montée en capacité des habitants- expert dans l’aménagement et la gestion d’espaces publics
Nous avons fait le tour des jardins rêvés existants. Le tour des acteurs et porteurs de projet identifiés.
L’objectif est, à travers une grille d’entretien, de diagnostiquer l’état actuel des jardins, les forces présentes, les chantiers réalisés, les projets en cours, et de définir avec les différents porteurs de projets les besoins de ces jardins.
Comment l’expertise des Saprophytes peut continuer à accompagner ces jardins, et favoriser leur mise en réseau?
Nous avons rencontré :
– pour le jardin de briques et de brocolis à Rossini :
Pierre de Sariac et Denise Bouchez, porteur de projet au démarrage et jardinier expert, Le directeur du centre social Basse Masure, porteur du projet, La Maison du Jardin, association active sur la gestion du jardin
-pour le Clos des utopies réalistes, sur le Triangle Cadeau :
Hamza El Kostiti, porteur de projet, Pierre De Sariac et Denise Bouchez, porteurs de projet associatif et jardinier expert
-pour le jardin des Houtlins verts, dans l’enceinte du futur parc de l’Union :
Robin du centre social Boilly, animateur
-Pour le jardin de la Plaine Image :
Claire De Matos, Florence Crequy… équipe porteur du projet
-Pour le Jardin du Vent et le Vaisseau de l’Union, à l’Alma :
Nordine, au centre social de l’Alma, porteur de projet
-Pour le jardin Maison Mazamet, à Tourcoing :
Aymeric Boissay, artiste porteur de projet
Le diagnostic n’a pas été réalisé sur les jardins :
-De l’autre côté de la palissade, le chant du Hérisson, et le jard’intérieur, parce que les jardins n’existent plus
-Le jard’moire de l’école Lecocq et le jardin du relais Nature, car ils vivent très bien seuls. Nous les recontacteront pour les intégrer à des temps collectifs plus précis.
De nos rencontres, nous en ressortons plusieurs types:
-les jardins qui perdurent et ont développés une forme d’autonomie.
-les jardins fermés mais dont l’équipe porteuse continue la démarche de jardinage sur une autre parcelle.
-les jardins en fin de gestion transitoire, qui doivent aujourd’hui déménager.
-les jardins en fin de vie, dont les porteurs de projet ne souhaitent plus continuer.
C’est à partir de ces états d’avancement variés, des ambitions différentes constatés que nous réfléchissons à un mode d’action commun, une manière de fédérer ces démarches qui vivent indépendamment les unes des autres depuis presque 2 ans.